lundi 30 mars 2009
11 - 12 : 7ans
11 – 12
7 ans, l’âge de la pénitence salvatrice, la conscience s’ébranle, les doutes commencent leurs salamalecs. Âge de purification, d’expansion, âge des miracles. Après avoir fait trois tonneaux, le camping-car s’est encastré dans un tracteur. J’ai eu la clémence de tomber dans un fossé. Sans cette ride de la terre, ce renfoncement béni, ma vie n’aurait pas été épargnée, je serais morte broyée.
Je serais morte…
J’ai failli mourir…
J’ai fait face à la mort…
MA MORT !
Bien plus tard, en étudiant les vertus de ce 7 qui m’avait apporté la chance comme la malchance, j’ai appris que dans les écrits de Lactance une septième œuvre de miséricorde consistait à ensevelir les morts.
Qu’il s’agissait du nombre de jours durant lesquels un individu était considéré comme impur après un contact, même bref, avec un cadavre.
7 jours, le temps du deuil chez le peuple d’Israël.
Pour la plupart d’entre nous, le nombre 7 est un trèfle à quatre feuilles, un bon augure, on le joue à la loterie, son aura bénéfique est si puissante qu’elle peut résoudre les énigmes du hasard aux dires du grand public. 7 une chance, très certainement pas une représentation de la Grande Faucheuse, majoritairement, nous ignorons ce que l’accident m’a démontré : la vérité du 7, qui stylisé symbolise la faux.
(.../...)
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